
Le vin québécois est victime de son succès. Plusieurs vignobles sont en rupture de stock quelques minutes après avoir mis de nouvelles cuvées sur le marché. Les ventes de vin d’ici ont bondi de près de 30% l’an dernier à la SAQ, pour atteindre 593 millions $.
Que se passe-t-il donc avec le vin du Québec pour qu’il soit devenu si populaire?
Pour notre invité Charles-Henri De Coussergues, fondateur du Vignoble de l’Orpailleur et considéré comme le parrain de l’industrie du vin québécois (son vignoble était le premier à cultiver la vigne, en 1982), tout est une question d’éducation… et de qualité! « Les préjugés ne sont plus ce qu’ils étaient, mais l 'engouement est aussi dû à la qualité de ce qu’on retrouve aujourd’hui. Il faut être franc, les vins que l’on retrouve aujourd’hui ne sont pas ceux que l’on retrouvait il y a 25 ans », explique le fondateur de l’Orpailleur.
Pressions internationales et défis de croissance
Malgré les bons résultats que connaissent nos vins, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Le Conseil des vins québécois s’est fixé comme objectif que 10% des vins vendus en SAQ soient d’origine québécoise, alors que ce nombre dépasse à peine 1% en ce moment.
Une trajectoire parsemée d’embûches, de la réglementation, en passant par les batailles juridiques internationales et les défis de productions. Après tout, faire pousser des vignes au Québec restera toujours un exploit viticole!
Dans cette entrevue avec Pour votre info, découvrez comment les vignerons comptent combler cet écart, et à quelles genres de pressions ils font face.